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Trouver un logement, un stress au quotidien...

Suite à de graves soucis familiaux, Elodie, Gaëtan et les trois filles se retrouvent à la rue du jour au lendemain. « On s'est fait virer de chez ma mère, on s'est retrouvé dans les logements d'urgence durant trois mois, puis de transit deux fois six moisC'est à ce moment-là qu'Elodie apprend sa grossesse, non prévue.

 

La recherche de logement devient un combat au quotidien, un stress destructeur. « Nos affaires étaient dans un garde-meuble, nous ne savions pas où l'on serait quelques semaines plus tard, nous n'avions aucune idée claire sur la durée de ce transit. » Elodie s'active rapidement dans les demandes pour un logement social, devient une connaisseuse parfaite du fonctionnement des agences immobilières sociales, se démêle dans les paperasses administratives. « En logement d'urgence, il faut chaque semaine prouver ses recherches de logement, montrer ce qu'on va aller visiter. C'est une fois par mois en logement de transit. Alors oui,on multipliait les recherches, tout en sachant qu'il était quasi impossible pour une famille comme la mienne, avec bientôt quatre enfants, de trouver un logement adéquat dans le privé, à un prix dans nos possibilités, et en restant dans la région de Wavre car le père de ma fille ainée y habite aussi, qu'elle y va à l'école. » Il est vrai qu'une maison ou un appartement avec trois chambres minimum dans les environs frôle de suite les 900 ou 1000 euros. Avec un seul salaire, c'est impossible à payer... « C'est énormément stressant, d'autant qu'en même temps nous cherchions aussi une crèche pour les deux plus petites. Là aussi c'est une galère. Nous avons tous deux travaillé mais jamais au même moment. Et vu que je ne travaillais pas à l'époque, les crèches ne semblaient jamais me prendre au sérieux, comme s'il n'y avait rien de pressant. Or, tant que je ne trouvais pas de crèche, impossible pour moi de travailler ! »

 

Aujourd'hui, depuis un peu plus d'un an, Elodie et sa famille vivent dans une petite maison, un logement social. Ce fut finalement assez rapide (un an et demi) car ils étaient prioritaires. « Cela se mesure en points de priorité : nous avions 5 points car un statut de SDF, 4 point car un de nous deux travaille, 1 point car un an d'ancienneté. Et le fait d'habiter provisoirement dans des logements du CPAS qu'il faut libérer au plus vite a sans doute aussi joué. » 

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